Dans cette nouvelle série d’articles « Anges et démons », je vous propose de découvrir les parts d’ombre de l’Église à la suite d’un travail de recherche et d’enquête que j’aurais réalisé. Pour la première partie de ce deuxième numéro, je vous propose de découvrir un enseignant de l’Université catholique de l’Ouest, également membre de l’Emmanuel, dont les écrits et les discours m’ont interpelé. N’hésitez pas à vous abonner à ma newsletter pour ne rien louper de mes prochaines publications en indiquant votre mail ci-dessous et à me faire un retour de lecture en m’envoyant un message via l’onglet « Contact et confidentialité ».
J’ai remarqué que nous avons pris l’habitude de consommer (des vidéos, des articles, des musiques…) sans prendre conscience du travail que cela demande pour le créateur du contenu. Face à ce constat, je vous propose désormais d’être transparent avec vous lors de l’introduction de chacun de mes articles sur la charge de travail que ce dernier m’a demandée. Le changement nécessaire de société passera peut-être par plus de transparence à tous les niveaux pour sortir de cette société de consommation qui nous fait oublier qu’il y a toujours un être humain avec sa singularité, derrière un produit quel qu’il soit !
- Temps de recherche (sur internet, lectures de journaux…) environ 10 heures
- Temps d’écriture environ 7 heures
- Temps de mise en forme environ 2 heure
Jean-Baptiste Édart, dans la droite lignée de la doctrine de l’Emmanuel
Je vous propose de débuter par sa description sur Linkedin : « Enseignant chercheur en théologie dogmatique, j’enseigne l’anthropologie théologique, la sotériologie, la mariologie. Ma recherche actuelle porte sur l’inscription anthropologique de l’action démoniaque, et par conséquent la nature et le sens de la prière de l’exorcisme. »
Il est prêtre de l’Emmanuel, communauté dont je vous ai longuement parlé lors du premier épisode de cette série d’articles :
Il est également membre de l’Institut de la théologie du corps de Jean-Paul II. Cet institut se base sur les catéchèses que Saint-Jean Paul II a données sur la question du corps et de la sexualité. Les fondateurs décrivent la vision de ce pape sur ces sujets comme « une approche nouvelle de la réalité du corps et la sexualité. » Derrière des termes qui évoquent une approche « moderne » de la sexualité, je n’ai pas été surpris de retrouver la doctrine « classique » de l’Église voire même plutôt conservatrice : invitation à une sexualité se basant « sur un don mutuel de l’homme et de la femme », avec comme finalité « la dimension de la procréation, du don de la vie » dans laquelle la procréation n’est pas « un impératif biologique mais elle est vue comme une effusion de la communion » (Source : le site de l’Institut de théologie du corps de Saint Jean-Paul II). Rien d’étonnant lorsque l’on connaît les positions du Pape Jean-Paul II sur la sexualité et notamment sur l’homosexualité comme le rappel France info dans un émission publiée sur leur site le 27/08/2018 « Jean Paul II a rappelé les grands principes de l’Église. Il a dit non à la bande des quatre péchés de notre époque : la contraception, le divorce, l’homosexualité et l’euthanasie ». Parmi les personnes qui enseignent ou font partie de l’organisation de cet institut, on retrouve une personnalité bien connue du paysage politique français : Jean-Frédéric Poisson.
Maire UMP de Rambouillet de 2004 à 2007 et député des Yvelines entre 2007 et 2017, candidat malheureux à la primaire de la droite en 2016, docteur en philosophie, il annonce en 2020 qu’il sera le candidat « des conservateurs » à la présidentielle 2022 avant de se désister en faveur d’une candidature d’Éric Zemmour. Il est également le président du Parti chrétien démocrate fondé par Christine Boutin et rebaptisé « VIA, la voie du peuple ». Il avait fait parler de lui en 2016 lorsqu’il avait refusé de condamner les propos de l’un des cadres de son Parti Chrétien démocrate qui a pourtant été condamné par la justice à 3 000 euros d’amende pour des tweets homophobes dans lesquels il qualifiait le mariage homosexuel « d’abomination », de « perversion », de « réalité décadente », de « déviance », de « l’homosexualité dans toute son horreur ». Jean-Frédéric Poisson affirmait « Je suis pour la liberté de pensée ». (Source HUFFPOST) Proche des mouvements « Pro vie », il est régulièrement mis en avant par la Fondation Jérôme Lejeune l’invitant à des conférences et en le présentant comme un politique engagé sur les questions de bioéthiques comme ce fut le cas lors de la primaire de la droite et du centre de 2016. Le journal La lettre à Lulu dans son article « Les croisés du chromosome » publié en juin 2022, présente cette fondation comme « assimilant l’IVG à un meurtre et à une injure au plan divin, la FJL bataille mordicus contre le dépistage en début de grossesse, pour éviter, si une trisomie est détectée, tout choix des femmes à opter pour l’IVG. La fondation est très offensive en justice contre les recherches génétiques sur l’embryon qu’elle juge pas du tout catholiques » […] « La FJL attaque l’Agence de biomédecine qui délivre des autorisations préalables. Des chercheurs nantais ont d’ailleurs cosigné dans Le Monde, en 2017, une tribune dénonçant cet acharnement contre leurs recherches. La FJL y investit un cinquième de son budget. » […] « Généticien spécialiste du mongolisme, codécouvreur avec Marthe Gauthier et Raymond Turpin du chromosome supplémentaire des trisomique, mort en 1994, Jérôme Lejeune voyait le code génétique comme le « verbe de Dieu », l’avortement devenant de facto œuvre du diable. Fricotant avec l’Opus Dei, conseiller de l’asso Laisser-les-vivre, il rêvait d’une tutelle morale sur le corps des femmes. » Pour en revenir à Jean-Frédéric Poisson, il est devenu l’un des grands artisans de la campagne d’Éric Zemmour pour défendre, selon ses termes, « les racines chrétiennes de la France ». C’est donc avec des personnalités comme Jean-Frédéric Poisson que l’Institut de théologie sur le corps compte « renouveler » le regard que l’on porte sur la sexualité. Je reviendrai sur cet institut dans un autre épisode de cette série « Anges et démons » car, malheureusement, le lien entre ce dernier et l’Université Catholique de l’Ouest ne s’arrête pas au père Jean-Baptiste Edart.
Pour faire un lien avec la Fondation Jérôme Lejeune, je vous propose de lire un extrait d’un passage de Jean-Baptiste Edart sur RCF le 4 mai 2022 intitulé « Carte blanche du père Jean Baptiste Édart, La fin de l’avortement aux USA ? ». Il est pour moi représentatif de l’implantation de ces mouvements « pro-vie » en France et de leur influence au sein de l’Église mais également des positions de ce prêtre : « Si ce projet de loi devait aboutir, ce que nous souhaitons ardemment, le message envoyé au monde serait capital. Cela attesterait qu’il n’y a pas de soi disant progrès sociétal qui ne soit susceptible d’être remis en cause un jour. Ce qui a été fait un jour peut être défait le lendemain comme entre deux mi-temps de rugby. Ceux qui luttent en Europe, et plus particulièrement en France pour que la vie soit respectée de sa conception à sa loi naturelle trouverait dans ce revirement législatif une source d’espérance pour leur propre combat. Une loi humaine ne reste qu’une décision temporaire susceptible d’être remise en cause de la même manière qu’elle a été instaurée« .
Je vous avais proposé un article sur mon sentiment à la suite de la fin de la légalisation de l’avortement, dans lequel je citais déjà M. Édart :
Toujours sur RCF, le père Jean-Baptiste Edart a déclaré lors de sa chronique « Carte blanche du père Jean-Baptiste Edart : le phénomène Zemmour » : « Les médias mainstream tous animés par la même idéologie complaisante avec tout ce qui vient de l’extrême gauche, 70 % de leurs journalistes se disant politiquement à gauche, sont saisis d’une certaine hystérie. Marine Le Pen semblait sous contrôle, incapable d’aller au-delà de la figuration au second tout, et voici qu’un nouveau personnage estampillé d’extrême droite, semble susciter un certain intérêt dans la population. » Le journaliste de RCF lui demande « Qu’est-ce que cela suscite en vous Père Edart ? », et voici sa réponse : « Ce qui suscite ma réflexion autour du phénomène Zemmour n’est pas son orientation politique mais le fait qu’il n’est pas du sérail politique et je vois en cela son principal atout pour créer une surprise aux prochaines élections. tout comme un autre non encarté politiquement avait provoqué une surprise aux dernières élections présidentielles : je veux parler d’Emmanuel Macron. Éric Zemmour peut facilement endosser le rôle du novateur qui propose une vision non encore mise en œuvre. Bref, une certaine espérance. Est-ce que cela est une bonne chose ? Il ne m’appartient pas de le dire ici : mais il me semble important de souligner ce point, ce ne sont pas nécessairement les idées qui sont nécessairement considérées par les électeurs mais les émotions suscitaient par le candidat et la nouveauté apporte une émotion nouvelle surtout si elle est servie par une aptitude à la communication ce qui est le cas pour Éric Zemmour« . Pour rappel, Éric Zemmour avait tenu les propos suivants sur les mineurs étrangers isolés le 29 septembre 2020 en pleine émission « Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer ! » Je ne suis pas certain que le Pape François apprécierait cette complaisance à l’égard Éric Zemmour de la part d’un prêtre, lui qui avait déclaré, le 6 décembre 2021 en visite à Lesbos, « Arrêtons ce naufrage de civilisation ! Je suis là pour voir vos visages, pour vous regarder dans les yeux. Des yeux remplis de peur et d’attente, des yeux qui ont vu la violence et la pauvreté, des yeux embués par trop de larmes. Ce n’est pas de l’idéologie religieuse, ce sont les racines chrétiennes concrètes. Jésus affirme solennellement qu’il est là, dans l’étranger, dans le réfugié, dans celui qui est nu et affamé. » Interpel
Sur le site La maison Abba (association fondée en 2003, proposant aux enfants de 6 à 12 ans et à leurs parents un chemin de pacification intérieure) dans un article intitulé « La famille et la combat spirituel » publié en 2019, le Père Jean-Baptiste Edart exprime sa vision de la famille et la place du Christ au cœur des relations conjugales. Je vous conseille de lire l’ensemble de l’article, car je ne vais citer que des extraits pour ne pas surcharger mon article. « L’homme est appelé à aimer sa femme en prenant soin d’elle d’une manière active. La femme est appelée, elle, à se remettre avec confiance au discernement de son mari, rassurée sur le fait que celui-ci cherche ce qu’il y a de meilleur pour elle. Leur amour prend ainsi modèle sur l’amour entre le Christ et l’Église. Le combat spirituel des époux sera donc le plus souvent dans le refus de cette dynamique ». Je ne résiste pas à vous citer un autre extrait qui détonne en plein mouvement pour les droits des femmes : « L’épouse sera toujours tentée de ne pas s’en remettre au jugement de son époux, persuadée qu’elle seule peut comprendre ce qui est bien. Sa tentation sera celle de l’autonomie. Cette soumission réciproque demande de l’humilité et un oubli de soi ». Voici la vision de la femme dans un couple que propose ce prêtre qui enseigne la théologie à des étudiant.e.s…
Mais le Père Edart ne s’arrête pas à une vision réactionnaire du rôle de l’homme et de la femme, il écrit également sur l’homosexualité et sur ce que Dieu lui-même en pense. Il a rédigé un article publié dans La Croix en réponse à la tribune « L’Église face à la sexualité et au devoir d’interpréter » de Jean-François Bouthors, cofondateur de l’atelier de lecture biblique. Cet article de M. Bouthors faisait suite au refus de la Congrégation pour la doctrine de la foi d’accepter l’union de personnes homosexuelles qualifiant de péché les amours homosexuels. Dans sa tribune, Jean-François déclare notamment que « se réfugier derrière l’impossibilité de l’interprétation des desseins de Dieu, c’est s’inscrire à faux contre toute l’Écriture. C’est aussi nier ce que fait la Tradition depuis Jésus, puisqu’elle n’est jamais qu’interprétation de ses paroles. Le Catéchisme de l’Église catholique n’est rien d’autre qu’un des prolongements de cette interprétation et celle-ci ne saurait être close à moins de faire des Ecritures une langue morte. On se demande ce que peut en penser Jésus d’un tel renversement, pour ne pas dire un refus, du mouvement qui le fait être et duquel est née l’Église ! ». Je vous recommande la lecture de ce super article qui apporte de la raison et de l’amour sur un débat au sein de l’Église qui en manque cruellement. Le père Jean-Baptiste Edart lui a répondu en publiant un article « Homosexualité, ne pas ignorer Saint Paul« dans lequel il appelle à ne pas interpréter les textes : « la dernière difficulté qu’il nous faut aborder est l’interprétation de ces versets fort inconfortables pour notre temps, reconnaissons-le ! Le sens littéral ne prête pas à ambiguïté. Ces gestes, et les désirs qui leur sont associés, sont perçus comme peccamineux, contredisant le dessein divin sur l’homme et la femme. Or, nous l’avons vu ci-dessus, il plaît à Dieu de parler par le sens littéral. » Il fait référence dans ce paragraphe à des passages de la Bible (et non pas de l’évangile qui ne fait jamais référence à l’homosexualité) qu’il a cités au préalable pour en arriver à la conclusion suivante : « L’Apôtre se situe ici clairement dans la suite de toute la tradition biblique et juive qui voient dans les relations homosexuelles une grave offense envers Dieu, péché souvent attribué par la synagogue aux païens qui ignorent le vrai Dieu ».
Homosexualité, ne pas ignorer Saint Paul
J’ai également pris connaissance de l’article ci-dessous de Famille Chrétienne dans lequel le père Édart réagit à l’annonce d’une centaine de prêtres allemands qui ont désobéi à Rome en bénissant des couples de même sexe. Je ne résiste pas à vous faire lire un extrait : « Depuis, les mouvements gays insistent sur l’affection homosexuelle et le soutien réciproque dans un couple de personnes de même sexe – et effectivement des couples de personnes de même sexe peuvent donner le témoignage d’un soutien réciproque tout à fait estimable – mais ils passent pudiquement sous silence l’expression génitale de cette relation. Evoquer comme le fait Paul de manière un peu crue ce qui se passe dans l’intimité, c’est faire prendre conscience que quelque chose n’est pas ajusté dans cette expression génitale de la relation homosexuelle. Certains gestes contreviennent à la vérité du langage inscrit dans le corps. On en vient à oublier que génital et engendrement ont même racine. À l’inverse, seule l’altérité des sexes permet un acte qui signifie et favorise la communion et dont le fruit possible est la génération. »
Je tiens à rappeler que cette croyance religieuse toxique d’une homosexualité choisie ou acquise comme une maladie/pathologie, entraine une homophobie permanente au sein de l’institution catholique, pouvant mener à des dérives graves comme les thérapies de conversion que mon ami Jean-Michel Dunand a vécues :
Au delà du fait que s’agripper au sens littéral des textes amène indubitablement à la négation de l’autre comme sujet, j’aimerais rappeler à Jean-Baptiste Édart qu’il n’y a rien dans l’enseignement de Jésus qui fasse référence à une condamnation de l’amour et de l’intimité sexuelle entre deux personnes de même sexe. En revanche, le Christ a plusieurs fois mis en garde les hommes de la loi, qui étaient les prêtres de l’époque, sur les conséquences de la limitation de la foi à des prescriptions et formalités, perdant ainsi de vue l’essentiel : l’amour de Dieu et des êtres humains :
Matthieu 23.13 : « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous fermez la porte du Royaume des cieux devant les hommes ; vous n’y entrez pas vous-mêmes et vous ne laissez pas entrer ceux qui le désirent. »
Matthieu 23.27 : « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous ressemblez à des tombeaux blanchis qui paraissent beaux à l’extérieur mais qui, à l’intérieur, sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, extérieurement vous donnez à tout le monde l’impression que vous êtes fidèles à Dieu, mais intérieurement vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal. »
Matthieu 25.40 : « Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ! »
Combien de temps allons-nous encore collectivement accepter que des personnes qui ont fait le choix de ne pas avoir de sexualité, puissent se permettre de venir porter un jugement sur la sexualité des autres ?
Je termine ce petit coup de gueule chrétien par la parabole du bon samaritain, Luc 10.25, qui illustre parfaitement cette situation de prêtres qui viennent dicter la vie intime des personnes homosensibles au nom des textes « sacrés » en restant aveugle à la réalité de vie de leur prochain :
« Un maître de la loi intervint alors. Pour tendre un piège à Jésus, il lui demanda : « Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ?. Jésus lui dit : « Qu’est-il écrit dans notre loi ? »Qu’est-ce que tu y lis ? ». L’homme répondit : « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence ». Et aussi : « Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. ». Jésus dit alors : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras ». Mais le maître de la loi voulait justifier sa question. Il demanda donc à Jésus : « Qui est mon prochain ? ».
Jésus répondit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, lorsque des brigands l’attaquèrent, lui prirent tout ce qu’il avait, le battirent et s’en allèrent en le laissant à demi-mort. Il se trouva qu’un prêtre descendait cette route. Quand il vit l’homme, il passa de l’autre côté de la route et s’éloigna. De même, un lévite arriva à cet endroit, il vit l’homme, passa de l’autre côté de la route et s’éloigna. Mais un Samaritain, qui voyageait par là, arriva près du blessé. Quand il le vit, il en eut profondément pitié. Il s’en approcha encore plus, versa de l’huile et du vin sur ses blessures et les recouvrit de pansements. Puis il le plaça sur sa propre bête et le mena dans un hôtel, où il prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les donna à l’hôtelier et lui dit : « Prends soin de cet homme ; lorsque je repasserai par ici, je te paierai moi-même ce que tu auras dépensé pour lui ».
Jésus ajouta : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de l’homme attaqué par les brigands ? ». Le maître de la loi répondit : « Celui qui a été bon pour lui ». Jésus lui dit alors : « Va et fais de même. »
Pour lire l’intégralité dé l’article de Jean-Baptiste Édart :
Au travers de cet article sur ce prêtre, nous retrouvons la doctrine et les convictions de la Communauté de l’Emmanuel au sujet de la sexualité, de l’homosexualité et des rôles qui incombent à l’homme et à la femme.
Pour terminer cet article, je tenais à vous informer que je suivais les publications de cet homme depuis de nombreux mois, mais j’ai eu la « surprise », en septembre 2022, de découvrir qu’il allait devenir le nouveau doyen de la faculté de théologie au sein de l’université catholique de l’Ouest à Angers… université dans laquelle je suis étudiant !

Je lui ai proposé de se rencontrer pour échanger mais il a décliné ma proposition.
Affaire à suivre…
Nous analyserons l’influence des mouvements conservateurs catholiques au sein de la ville d’Angers dans le prochain épisode de cette série « Anges et démons » !
Pour ne rien louper de cette série, merci d’indiquer votre adresse mail :